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L'épice française
3 novembre 2008

Mais pinaise!! je veux paaaaaas!!!!

dodoVoilà ma petite crise du dimanche soir qui me reprend... Je ne veux pas aller bosser demain. Non, je ne suis pas paresseuse. Non, je ne déteste pas mon boulot. J'en ai juste marre de mon boss. Oui, je sais: "encore lui??!!"...
Mais bon, le but de ce billet n'est pas de parler (une fois de plus) de lui! Oh non! Mais plutôt de partager avec vous ma "méthodologie du dimanche soir". Qui, je tiens à le préciser, n'est pas un "blues du dimanche soir" classique dans le sens où je suis plutôt guillerette, active, et pleine d'énergie. Alors, voilà comment ça se passe:
Je profite à fond de mon WE, j'oublie complètement mon boulot, je décompresse, je pense à autre chose, la vie est belle, je suis heureuse... Et puis dimanche soir, c'est toujours la même chose: c'est comme si j'étais virée du joli monde des Bisounours à coup de coups de pied au c*l... Je (re)réalise que demain c'est lundi. Et que donc demain, je vais devoir "affronter" mon boss... par affronter, comprendre voir/parler/être dans la même pièce que lui... et ça devient de plus en plus insupportable! en plus, cette semaine, ma super collègue n'est pas là. Donc je serai en tête à tête avec mon malheur :(
Je m'arrête immédiatement: ce billet n'a pas pour but de parler de demain, mais plutôt de ce soir! Alors je me ressaisie. Donc, je vous parlais de ma méthodologie du dimanche soir... Ben en fait, elle n'est pas si compliquée (et je pense que beaucoup l'appliquent aussi). Après un WE reposant, pendant lequel j'ai essayé de ne pas me coucher trop tard, de me reposer, de reprendre des forces... vient le dimanche soir où je fais traîner en longueur chaque truc que je dois faire (ou pas). Je m'invente des tâches, des missions, des urgences... Je ne peux quand même pas aller me coucher sans avoir trié mon courrier de la semaine!! (allez savoir pourquoi je ne l'ai pas fait dans la journée...) ou bien sans avoir rangé un peu mon placard (comme je le fais trèèèès rarement, quand ça me prend, je me laisse faire....). En fait, je me mets à faire tout ce que je déteste. parfois, je vais même jusqu'à faire un peu de ménage. j'ai du mal à y croire moi-même, et pourtant... En gros, je retarde un maximum l'heure du dodo. Comme les enfants. Non, je n'exagère pas: je fais tout comme quand j'étais gamine: je me relève du lit 18 fois (pipi, boire, un énième bisou à chéri qui se couche plus tard, écrire un pense-bête, etc...). Et quand je me décide enfin à rester au lit, j'ai un mal fou à me "sereiniser"... même mes exercices de respiration/sophrologie qui marchent du feu de dieu les autres jours de la semaine n'ont aucun effet le dimanche soir... (ne rigolez pas! je sais bien que c'est pas glamour la sophro dans le lit, mais bon, je préfère ça aux insomnies!!). et je finis par m'endormir supeeeeer tard, supeeeeer fatiguée et supeeeeer pas en forme pour le lendemain :p
Donc voilà, si quelqu'un a besoin de conseils pour prolonger son dimanche à l'infini, demandez-moi, je suis pro!
mais si vous signez, sachez que les plaintes pour cernes du lundi matin ne sont pas recevables! ;)

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Commentaires
S
argh, lire ton article m'a ramené à mes années "école" où je fesais exactement pareil !<br /> c'est pas juste...
L
@ rulia: euh... ben en fait... maintenant que tu le dis, ben... je crois bien que je vais garder mon blues du dimanche soir ;)
R
travaille en horaires décalés...et tu auras le blues du jeudi soir :D
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