souvenirs souvenirs...
Les vacances sont finies depuis quelques semaines seulement, mais je les sens déjà si loin…
C’est terminé les matins sans réveil qui sonne, les petit-déj à 11h
dans un petit café, les jambes et les pieds à l’air non stop. Terminés
aussi les déjeuners en terrasse à 14-15h, face à la mer et au ciel bleu…
Loin les siestes, la fenêtre ouverte et les retours à la réalité par bisous de chéri….
Finit les lunettes de soleil du matin jusqu’au soir…
Y'a plus de pharmacie "Julia" à chaque
sortie/entrée de l'hôtel avec le sourire en coin et la grosse pensée
pour ma rulia qui allait avec...
Finit aussi la plage, et mon maillot de bain. Terminé les patatas bravas et la San Miguel sur le chemin du retour…
Aux oubliettes les balades nocturnes sur la plage, les sandales à la
main et les pieds dans l’eau… Tout comme le verre du soir, en terrasse…
Lointain souvenir le feu d’artifice sur la plage, enlacés, tout
simplement bien d’être là, à ce moment précis, dans les bras de cette
personne-ci…
Terminé les fruits frais coupés de chez Madre Carme qu’on prenait à
emporté et que l’on dégustait sur « notre » banc, face à la mer…
Zappée la douceur de la brise, quand le soleil tape trop fort…
Finit les ballades dans Barcelone, les surprises architecturales aux
coins des rues, les visites des musées, les « rendez-vous » avec Gaudi…
Terminé le bonheur de se balader dans le quartier médiéval, d’écouter
un joueur de luth « posé » devant un palais et de se plonger dans un
autre temps, de faire une petite pause au café d’un musée, lever les
yeux au ciel et se dire que là, d’un coup, on est heureux…
Plus de farniente dans le parc Guell, ni de discussion avec la salamandre en mosaïque…
Terminé les dîners tardifs, sans prise de tête, parce qu’on est sûrs
qu’il y aura toujours un resto d’ouvert à n’importe quelle heure…
Adios à la démarche lente, posée dans les rues, même les plus bondées, et aussi au métro Barcelonais climatisé et spacieux…
Terminé les discussions « avec les mains » pour se faire comprendre, et
les éclats de rire quand on se rend compte qu’on est complètement à
coté de la plaque…
Plus de montée à Montjuic, plus de vue imprenable sur la ville et la
mer, plus de poissons visibles (à notre plus grande stupéfaction) dans
le port…
Loin les mimes dans la Rambla avec leurs costumes rocambolesques et
leur humour, les vendeurs d’animaux qui affichent leurs convictions aux
yeux des touristes (« chers touristes, sachez que nous ne vous
attendions pas avant de vivre ! nous existions avant votre arrivée, et
nous continuerons après votre départ ! » comme ça, c’est dit !)…
Finit la couleur, le soleil, le ciel bleu : je
suis de retour à la grisaille, aux manches longues, aux chaussettes et
aux crottes de chien :D
Je suis de retour à Paris...
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